François Bernet-Rollande
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« Votre art est celui de saisir du ciel de l’esprit ses trésors et de les revêtir de mots, de couleurs, de formes… Chers artistes, vous êtes les gardiens de la beauté ; vous avez, grâce à votre talent, la possibilité de parler au cœur de l’humanité, de toucher la sensibilité individuelle et collective, de susciter des rêves et des espérances, d’élargir les horizons de la connaissance et de l’engagement humain. Soyez donc reconnaissants des dons reçus et pleinement conscients de la grande responsabilité de communiquer la beauté, de faire communiquer dans la beauté et à travers la beauté ! Soyez, vous aussi, à travers votre art, des annonciateurs et des témoins d’espérance pour l’humanité ! »
Benoit XVI, aux artistes, le 21 novembre 2009, en la Chapelle Sixtine
« A quoi tient la beauté ? Où réside le mystère de l’œuvre belle et quel est le nombre d’or où l’art a son secret ? « Nous ne le saurons jamais ici-bas. Et pourtant sans la connaître nous ne laissons pas de la reconnaître toutes les fois que nous la rencontrons […] dans une sorte de ravissement qui nous purifie de nous-mêmes et nous recueille en elle. Saisis de respect et d’amour, nous nous sentons transformés, nous nous sentons transformés en Lumière mystérieuse dont le foyer nous demeure inaccessible, encore que nous soyons devenus intérieurs à lui et à nous : le chef-d’œuvre a suscité cette rencontre dont il procède, cette communion dont il garde le recueillement. « Toute la vérité de l’art est dans ce regard intérieur intégré à son mouvement. Peu importe que ses figures trahissent une gaucherie ingénue ou une technique raffinée, l’essentiel est qu’elle porte cette inflexion virginale qui ouvre la matière au secret de l’Esprit. « Là, nulle imitation n’est possible, nulle contrefaçon ne tient, l’oeuvre ne peut nous émouvoir si l’artiste ne s’est abandonné à l’étreinte de la Beauté, si la vibration de ce contact n’est toute vivante encore dans le modelé de son dessin, aucune formule, aucun canon ne peuvent lui être à ce point d’aucun secours et nous dispenser nous-mêmes du don que nous avons à faire avec lui : une présence émane ici, qui exige, pour être perçue, une communion personnelle. C’est cette PRESENCE qui est la Beauté. Toute œuvre d’art en porte le reflet, chacune à sa manière la communique, aucune ne l’enclot, elle est infinie, elle est esprit, elle est Quelqu’un, mais son nom est ineffable. « En assouplissant la matière à l’inspiration qui l’emporte, l’artiste cherche à faire vibrer, toujours plus riches et plus purs, les harmoniques d’un ton fondamental dont aucune oreille ne peut ici-bas percevoir l’inexprimable splendeur, et l’artiste est d’autant plus grand qu’il nous jette plus immédiatement au cœur du silence où l’esprit recueille l’écho de l’unique Parole dont le cœur obscurément touche les abîmes »
Article de Maurice Zundel paru dans « La Vie Intellectuelle » du 25 mars 1938, intitulé « La personne de la Vérité »
Celui qui perçoit en lui-même cette sorte d’étincelle divine qu’est la vocation artistique — de poète, d’écrivain, de peintre, de sculpteur, d’architecte, de musicien, d’acteur (…) – perçoit en même temps le devoir de ne pas gaspiller ce talent(…)
Jean-Paul II, Lettre aux artistes, 4 avril 1999